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2. Face aux humains

Le voyage dans la boite en carton a duré des siècles. Tout serré, on n’a pas hésité à me remuer, m’oxygéner des odeurs oxydées et polluées.  Puis, on a fini par ouvrir la boite et j’ai atterrit dans une grande cage rouge remplie de paille.

En face de moi, deux humains. Je reconnais celui qui avait la voix aigue et la main chaude. Je sens qu’elle est du sexe féminin. Je ne sais pas comment je sais cela, cela doit être mon instinct animal.

Elle a de longs poils noirs sur la tête, des yeux verts et la peau très blanche. Elle me regarde avec des yeux très doux. Le second humain est plus corpulent et de sexe mâle. Il a des poils a peine plus longs que les miens sur la tête, mais plus foncés. Il a aussi sur le visage, quelques courts poils, la peau mate et des yeux très noirs qui me font un peu peur.

Chacun d’eux, ils pourraient manger mon corps de 30 cm de long, en deux bouchées. Je crois qu’ils ne savent pas à qui ils ont à faire. Je met donc mes oreilles en pointe vers le bas et fonce les sourcils. Mon front en avant, je pourrais attaquer si jamais ils essaient de me toucher, tel que j’ai attaqué le cochon d’inde. Je n’ai pas peur, et je suis persuadé qu’ils sont terrifiés.

Bizarrement ils me sourient et déposent devant moi une gamelle remplie de nourriture. Mon instinct bagarreur me servira donc pour me nourrir, mais les humains restent toujours là, de l’autre coté des barreaux.

Cinq minutes passent, ils me regardent toujours. J’avance vers la gamelle d’un pas prudent. La nourriture est différente que celle que j’ai l’habitude d’avoir. Elle est plus varié et a une meilleure odeur. D’ailleurs cet endroit sent très bon et il n’y a pas de bruits. Il n’y a pas ces courants d’air froids et la paille est toute propre.

 Je me décide à croquer quelques granulés. C’est alors que les humains qui étaient accroupis devant la cage se lèvent. Je m’aperçoit qu’il y a une sorte de maisonnette au fond de la cage, je fonce dedans pour être sur qu’ils ne pourront pas m’attraper. C’est obscur à l’intérieur, mais je me sens en sécurité. Je décide de dormir un peu, même si je suis très stressé, mon corps est fatigué et je tombe dans la paille.

Ecrit par Despé le lapinou, le Mercredi 27 Juillet 2005, 23:55 dans la rubrique Journal de bord.